Lagginhorn
Des 17 et 18 août 2019
Résumé de course de la sortie du club alpin section Pierre-Pertuis du 17 et 18 août 2019 au Lagginhorn. Organisateur : David Nussbaumer. Participants : Kathia et Jeff Nussbaumer, Monique Despont-Chavannes, Jean-François Chavannes, Pierre Ochsenbein, Fabien Lerch et Nadine Seckler.
Départ samedi matin de Bienne à 7h00. Direction Saas-Grund pour prendre la télécabine jusqu’à Kreuzboden pour les marcheurs et Hohsaas pour les cyclistes puis montée ou descente à la cabane Weissmies (dénivelé d’environ 300 mètres).
Après un sandwich, balade d’acclimatation en direction du Laggingletscher (environ 500-600 mètres de dénivelé) pour certains et Jegihorn pour les autres à 3206 mètres.
Le Jegihorn est un joli sommet près de la cabane qui comprend également une via ferrata et des voies d’escalade. Son ascension demande de bien lever les pieds pour ne pas trébucher !
Au sommet, la vue est sublime. Retour à la cabane Weissmies pour un bon souper déjà à 18h00 puis, en raison du 2ème service, nous devons libérer les lieux ! Nous profitons de la vue et du coucher de soleil, agrémentés par la musique d’un cor des alpes joué par le gardien, qui est très sympa d’ailleurs. Le coucher se fait pour certains assez tôt mais étant donné que le réveil est prévu pour 4h du matin, ça m’arrange bien.
Après une nuit rythmée par un rugissement régulier, départ par la voie normale WSW jusqu’au Laggihorn à 4010 mètres. Une voie T4 – T5 par bonne condition, ce qui est le cas aujourd’hui, puis descente par le même itinéraire (environ 1290 mètres de dénivelés jusqu’à la cabane).
Le Lagginhorn est un joli tas de cailloux avec un passage en dalle facile et l’occasion de toucher du rocher. Nous démarrons par un sentier raide puis nous traversons un reste de glacier pour se retrouver sur l’arête pour monter au sommet. Le parcours est bien marqué, l’itinéraire étant bien fréquenté.
Nous rencontrons une étagne !!! Je ne savais même pas que ce nom existait Par contre, l’étagne connaît bien les humains, elle n’a même pas bougé à notre passage!
Le sommet est exigu et nous nous y entassons tant bien que mal. L’arête venant de la direction du Weissmies fait rêver David ! Un bout d’choc puis c’est reparti pour la descente qui est longue, longue, longue. Pourquoi la descente était-elle toujours plus longue que la montée ? Mystère !!!
Nous finissons quand même par arriver à la station intermédiaire de Kreuzboden, 1600 mètres plus bas, les orteils explosés et les genoux déchirés
Une bière fraîche vite fait à Saas Grund et c’est parti pour les bouchons Mais en bonne compagnie et avec une boisson offerte à l’attente du Goppenstein, la rentrée se fait tout de même dans de bonnes conditions.
Merci David pour cette belle découverte et nous attendons avec impatience la prochaine
Nadine