4 au 7 juillet 2025
Chalet Lacombe – Pierre du Moëllé
Séjour clubistique
Enchanté.e.s de notre expérience de vacances clubistiques à Braunwald, une équipe de motivé.e.s est partante pour 3 nuits près de la Pierre du Moëllé, Préalpes Vaudoises, commune d’Ormont-Dessous. Cette région, proche du lac de l’Hongrin est bien connue par les militaires : on y trouve des forts, des fortins, une route pour les chars et un baraquement militaire. D’ailleurs la Pierre du Moëllé, gros rocher naturel comme tombé du ciel en haut du col, a été excavée et était équipée à l’intérieur de mitraillettes et de canons anti-char.
Nous logeons à proximité de cette Pierre du Moëllé, dans le chalet La Combe du CAS Diablerets. Il est mythique pour les randonneurs, grimpeurs, skieurs, cyclistes et autres passionné.e.s de montagne. Il a déjà vécu 100 ans d’aventures, nous nous réjouissons d’y ajouter les nôtres.
Il est situé à env. 1’600 m d’altitude, en haut d’un col. Dur pour les VTTistes qui terminent systématiquement leur sortie par env. 400 de D+. Heureusement, la source qui alimente le chalet n’est pas tarie et dispose d’une petite bassine en zinc qui permet des bains à la Rika Zaraï, des pédiluves ou autres débarbouillettes à la lavette. Chacun.e y trouve une solution d’ablution, pour admirer sereinement la vue depuis la terrasse du chalet en dégustant un apéro bien mérité. Oui, les activités en montagne, ça donne soif et le vin blanc de Morges ainsi que les bières locales JORAT sont appréciés. Et le paysage alpin s’élève devant nos yeux, nous rappelant d’autres escapades : Tour Famelon, Chamossaire, Dents du Midi, Mont d’Or, Miroir d’Argentine, Grand Muveran, Dent Favre…
Puisque nous sommes en vacances, les repas du soir sont pris au restaurant de la Pierre du Moëllé. Il est à la hauteur de sa réputation, tant par l’accueil, par ses spécialités de viande de bœuf ou de röstis à des prix attractifs.
Le soir, loin des canicules de la plaine, les discussions, rigolades et parties de Jass animent le chalet. Il y a même une boum du dimanche soir. La jeunesse se déhanche, les vieux font tapisserie tout en admirant le spectacle. Ah une nouvelle chanson qui nous trotte dans la tête pour le reste de l’été : https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=chanson+et+tchic+et+tchac&mid=A863BD91D4A4E09546DEA863BD91D4A4E09546DE&FORM=VIRE
Merci à Olivia et Sophie pour ce moment de joie et tchic et tchac aux autres !
Et les dortoirs nous accueillent après des journées bien remplies, suite familiale pour les Aebi, dortoir confortable pour les couples Ochsenbein, Bourquin-Lehmann et Chavanne-Despont et isoloir spacieux pour les Girardin-Devaux.
C’est donc bien reposé et repu d’amitié montagnarde que chacun.e quitte ce chalet La Combe en espérant une nouvelle édition en 2026, peut-être dans les Préalpes fribourgeoises ?
Monique
VTT
Vendredi 4 juillet 2025
Nous partons ce vendredi matin avec Marlyse pour ce week-end prolongé avec la section. En clubistes éco responsables, nous transitons par Orvin pour prendre en charge et covoiturer avec Gigi et Carine à pile 07h30.
De retour sur l’A16, nous roulons direction Berne – Fribourg avec une pause-café au restauroute de la Gruyère. Nous profitons du lieu pour effectuer quelques emplettes afin de garnir nos besaces de victuailles pour les pique-niques de nos escapades. Pour rallier notre destination, nous choisissons la voie rapide par Aigle. De la capitale du cyclisme, nous quittons la plaine pour prendre de la hauteur en longeant les murailles avec le gros lézard, emblème centenaire du vigneron Henri Badoux ; ses bouteilles se trouvent sur les meilleures tables de Suisse et d’ailleurs depuis plus d’un siècle. Nous suivons la route du col des Mosses qui serpente au-dessus des vignobles du Chablais. Comme notre GPS ne peut localiser la ″Pierre du Moëllé″ et nous laisse tomber à Le Sépey, nous traversons ce village à faible allure à la recherche d’un indicateur que nous trouvons au deuxième passage. Nous prenons rapidement de la hauteur sur un chemin balisé en jaune qui se rétrécit et ressemble plus à une piste pour transporteur agricole Aebi. Après cette brève traversée chaotique, nous retrouvons enfin la bonne route de montagne qui nous mène au col de la Pierre du Moëllé (1684 m), à côté du restaurant du même nom et au pied du Mont d’Or.
Nous immobilisons le bus sur la place de parc et, chargés comme des sherpas, nous rallions la cabane Lacombe en une dizaine de minutes. Quelle belle cabane, une authentique bâtisse en bois avec son toit de tavillons située sur ces hauts pâturages, sa terrasse offre une vue panoramique sur les majestueux sommets des alpes. Gigi récupère la clé dans le boîtier électronique et nous prenons possession des lieux. Ce havre de paix célèbre son centenaire cette année et les rénovations entreprises durant les vingt lustres n’ont apporté qu’un minimum de confort afin de préserver la rusticité du lieu. Au rez-de-chaussée, la cuisine avec son potager à bois et une cuisinière à gaz à deux feux ; un coin à manger avec deux tables ; deux WC et un lavabo et encore une petite salle avec tables et bancs. À l’étage, quatre dortoirs avec vingt-quatre couches confortables. Le premier local étant réservé exclusivement aux ronfleurs, Gigi en prend possession, fidèlement suivi par Carine, seule personne qui peut faire la sourde oreille au concerto de nuit. Par chance, il n’y a pas eu d’autres réservations si bien que nous disposons de la cabane entière pour notre groupe.
Après notre installation nous profitons de la terrasse pour avaler notre pique-nique. Gigi et Carine s’en vont en reconnaissance d’un secteur de grimpe dans les environs et avec Marlyse, nous enfourchons nos bécanes pour descendre au lac de l’Hongrin.
Nous revenons vers le restaurant pour pénétrer en zone militaire où l’armée suisse procède à des exercices d’infanterie avec lance-mines et à des manœuvres de véhicules blindé à roues Piranha. La barrière n’étant pas baissée, nous osons nous aventurer sur ces belles routes qui mènent au barrage. Pas de circulation, seuls quelques autochtones circulent sur ces tracés militaires pour rejoindre des loges agricoles. Nous arrivons au lac de l’Hongrin, un lac artificiel délimité au nord par un barrage à double voûte datant de 1969.
Mais ce plan d’eau est pratiquement à sec dominé par l’imposante muraille de béton et les rives asséchées d’une hauteur impressionnante. Après une courte pause et quelques prises de vues, nous reprenons le chemin de retour sur ces belles et longues pistes militaires avec, pour enfin rallier la Pierre du Moëllé, un raidillon asphalté avec quelques beaux lacets. Nous revenons à notre cabane pile-poil à l’heure de l’apéro pour retrouver Gigi et Carine ainsi que le reste de la troupe : Monique et Jeff ; Daniel, Lara et les filles Olivia et Sophie. Manquent encore Daniel et Céline qui nous rejoindront samedi matin à la première heure pour une escapade sur deux roues.
Dispersés sur les bancs rustiques de la terrasse, nous trinquons à nos retrouvailles et planifions les activités du lendemain en dégustant des bières locales et du La Côte.
Bilan de cette mise en jambes : 3h17, 38 km et 713 m de dénivelée.
Pierre et Marlyse
Le 5 juillet, le petit groupe VTT composé de Marlyse, Pierre, Céline et Dan quittent la cabane avec comme objectif le lac de Mayen.
Ils quittent rapidement la route du col de la Pierre du Moëllé pour rejoindre l’itinéraire 68. Très technique dans un premier temps, ce sentier ne présente pas de grosses montées. Nous traversons les télésièges des Ars puis celui du Choulet, Arrivés vers une loge à 1513 m, nous décidons de bifurquer pour prendre l’itinéraire 592, soit le Lac de Mayen bike. Mal nous en a pris…rapidement, nous nous rendons compte qu’il s’agit de l’itinéraire de descente, quasiment aucune montée n’étant franchissable sur les vélos car très raides !!! Nous renonçons à faire demi-tour et poussons nos montures jusqu’au Lac de Mayen (1824 m). Ce dernier ressemblant plus à un cloaque qu’à un lac, Marlyse et Céline renoncent à s’y baigner. Nous montons encore jusqu’au Lac d’Aï (1888 m) qui n’est pas plus accessible à la baignade… nous pique-niquons à proximité avant de redescendre boire un café à la buvette du Refuge Mayen avant de nous séparer pour la descente.
Pierre et Dan optons pour emprunter le même itinéraire que celui de montée pendant que Marlyse et Céline choisissent de redescendre sur Leysin par la suite de l‘itinéraire 592, découvrant qu’il aurait été tout à fait accessible à la montée !
Marlyse et Céline retrouvent leurs hommes devant une bonne bière à la cabane avant de rafraîchir à coup de seilles d’eau bien fraîche…il faut dire que la journée débutée dans la fraîcheur, s’est terminée sous un soleil de plomb!
Le 6 juillet, notre petite équipe s’est remise en route pour une nouvelle aventure. Nous avons quitté la cabane pour rejoindre le col des Mosses. Nous quittons rapidement le col de la Pierre du Moëllé pour prendre un bout de l’itinéraire 1 jusqu’au croisement du 982, Les Mosses Bike.
Arrivés à la Comballaz, l’itinéraire se confond avec la route du col des Mosses jusqu’au point 1368 m. L’air s’étant réchauffé, nous profitons de retirer vestes et pantalons… arrivés au sommet du col des Mosses, nous nous retrouvons dans une ambiance de brocante où nous profitons de chiner un peu avant de boire un café avant le retour quelque peu précipité en raison de l’arrivée de gros nuages laissant présager des précipitations… nous reprenons notre itinéraire 982 qui rejoint l’itinéraire 1 jusqu’à notre point de jonction avec le col de la Pierre du Moëllé.
La dernière pente s’effectue avec moins de gouttes de sueur que le jour précédent…ce parcours d’une longueur de 24 km pour un dénivelé positif de 804 m s’achève autour d’une bonne bière à la cabane, puis d’un moment convivial autour d’une excellente fondue.
Céline et Dan
Grandes voies
Rochers de la Latte, voies très structurées, peu inclinées de 100 mètres…. le paradis du 4ème degré.
Vendredi :
A peine arrivés au chalet Lacombe, Carine et moi décidons d’aller découvrir les dalles et cannelures qui créent l’attrait de ce site.
Nous choisissons la voie « Dragon » qui nous amène en quelques belles longueurs sur la crête sommitale. La descente annoncée sur les topos semblait logique pour nous ramener directement au pied des voies… en suivant des marques rouges peintes sur le lapiaz celles-ci nous éloignèrent du point à atteindre. Résultat il faut remonter le sentier d’accès pour aller rechercher nos sacs.
Samedi :
Aujourd’hui Jeff et Daniel nous accompagnent, nous leur proposons la voie que nous avons grimpée le jour avant. Nous, nous partons dans « GSD » la plus belle selon son équipeur. Les 2 cordées montent en parallèle et se retrouvent pour la descente. Soudain Carine nous fait une culbute improbable, heureusement sans conséquences.
Dimanche :
Seul Jeff s’annonce partant pour une longue voie, nous ferons une cordée de 3 en ligne. Carine part en tête dans « Symphonie ». Dans la partie supérieure -sur le topo- la voie devait tirer à droite, mais il n’y avait pas de spits. C’est donc à gauche que ça continue (?) … les derniers mètres passent par un petit toit à grosses prises, étrange au milieu de ces dalles. Un vent du nord nous annonce un changement de temps, nous ne nous attardons pas au sommet.
Conclusions :
Nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir cet endroit, l’équipement en place est très bon par contre les cotations proposées par longueur n’étaient pas toujours à notre goût, mais le manque de technique en cannelures nous a certainement pénalisé. Les voies étant proches, pour plus de clarté les lignes dans les topos devraient être améliorées.
« Gigi »
Sortie moulinette à « Chien Qui Dort »
Ce dimanche, l’équipe de choc (Monique, Lara, Olivia, Sophie, Daniel) … et quelques jambes déjà prêtes à protester, s’est lancée depuis le Chalet Lacombe, direction le spot de grimpe au nom mystérieux : CHIEN QUI DORT.
Promis, aucun canidé n’a été réveillé pendant l’approche, même si, avec les enfants, les 45 petites minutes annoncées se sont quelque peu étirées (certains évoquent même une nouvelle unité de temps : la « marche-kids »).
Arrivés enfin devant la belle paroi, les baudriers se sont mis à frétiller d’impatience. La séance de moulinette a vu grimper petits et grands, dans la joie et la bonne humeur, secteur « sourire obligatoire » garanti pour tous ! Pour les amateurs de sensations verticales, une longue voie a été conquise avant que Carine, Gigi et Jeff nous rejoignent, pile à l’heure pour encourager… et nous impressionner avec leur technique.
Pendant ce temps, Monique, armée de sa bonne humeur et de sa curiosité, a emmené les filles à la découverte de la faune et des fleurs (et de quelques fourmis téméraires sur le chemin du pique-nique).
Le pique-nique justement ! Un moment sacré au pied de la paroi, où même les fromages se sentaient un peu plus courageux avant le retour à la verticale. Ressourcés, nous sommes repartis à l’assaut jusqu’à ce que la pluie, jalouse de notre enthousiasme, décide de manifester sa présence… avec cette douce délicatesse qu’on lui connaît (« coucou les grimpeurs, c’est l’heure de rentrer ! »).
Un peu trempés, mais le sourire vissé jusqu’aux oreilles, nous avons repris le chemin du chalet, heureux d’avoir partagé encore une belle journée où le « Chien Qui Dort » aura finalement veillé sur notre aventure.
Daniel et Famille